2023 marque le trentième anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique. Ratifié par 196 États, ce traité œuvre pour une défense universelle de la diversité biologique et l’utilisation durable des ressources naturelles et génétiques.
La mobilisation autour de la biodiversité n’a cessé de prendre de l’ampleur et englobe aujourd’hui la faune et la flore, une biosphère complète qui engloberait entre 8 et 20 millions d’espèces au total. Parmi cette liste, environ 40 000 sont menacées d'extinction d’où le signal d’alarme qui est lancé à travers le monde pour sauvegarder ces espèces et empêcher leur disparition. En cause, les activités humaines qui délocalisent les espèces de leurs habitats naturels comme observé en Amazonie par exemple, la pêche intensive, l’élevage industriel, la chasse d’espèces protégées…
Ce sujet devenu crucial aujourd’hui et qui sera le pilier des combats à venir est d’autant plus important aux yeux des Nations Unies qui ont choisi la date du 22 mai, anniversaire de l’adoption de la convention, en tant que Journée internationale de la diversité biologique. La communauté internationale ne peut continuer à avancer en continuant de fragiliser la biodiversité. En réalité, la biodiversité apparaît comme un fin équilibre qu’il ne faudrait pas bousculer : cela implique le respect et la protection de notre diversité biologique.
L’année 2022 a été forte de par l’adoption d’un accord historique à Montréal afin de définir des objectifs concrets pour la sauvegarde de la biodiversité et limiter un maximum le nombre d’espèces se retrouvant sur cette liste rouge tristement célèbre. Le thème de la Journée internationale de la biodiversité est de “reconstruire la biodiversité”, car sans reconstruction de notre patrimoine biologique, il n’y a pas de construction de notre futur à l’horizon.
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